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2 août 2010 1 02 /08 /août /2010 22:10

     C'est avec plaisir que je découvre chaque mois les publications  consacrées à la course à pied. D'autant que certaines arrivent à se surpasser. Ces derniers temps deux d'entre elles avaient décidé de se lancer dans la lutte contre le dopage : noble ambition ! 

 

     Naïvement je pensais qu'elles auraient fustigé les tricheurs qui franchissent  nos frontières pour aller se ravitailler en EPO dans une pharmacie, ce qui est (dit-on) impossible en France. J'espérais qu'elles montreraient du doigt les petits malins  qui se rendent au départ d'une course en effectuant un détour par le domicile de leur grand mère ou de leur vieille tante au motif de leur faire une bise, mais en réalité pour leur piquer trois ou quatre comprimés d'amphétamine et se vaporiser les bronches avec des bouffées d'un médicament à base de salbutamol, un broncho-dilatateur prescrit aux asthmatiques.

 

       Des imbéciles qui ignorent que lors d'un contrôle antidopage le salbutamol peut encore se détecter au bout de trois semaines en faisant souffler le coureur dans un appareil (tant pis pour eux !).

 

     Non, nos redresseurs de tort en veulent à tout prix à la tasse de café, ignorant que depuis le 1er janvier 2004, en vertu des réglements de l'Agence Mondiale Antidopage (AMA),  la caféine n'est plus recherchée lors des contrôles, et que les dopés à la caféine l'étaient la plupart du temps par absorption de très fortes doses de caféine, généralement par piqure de caféine pure : or les piqures demeurent interdites par l'AMA .

 

     La banale tasse de café prise sur le zinc du bistrot voisin de la ligne de départ de la course n'a donc jamais été considérée comme dopante par l'AMA : c'est un tonique autorisé (et parfois recommandé par le corps médical), également disponible grâce à des milliers de distributeurs automatiques. Le seul problème c'est que la tasse ou le gobelet de café, s'il est autorisé, n'est pas forcément efficace pour améliorer les performances ni bon pour la santé de tout le monde. 

 

 

     Il faut croire que ni vous ni moi n'y avions rien compris : selon tel directeur de publication (à qui j'ai écrit deux fois sans résultat afin de recadrer le débat dans le bon sens) une tasse de café avant la course c'est suspect : on s'inscrit déjà "dans une logique de dopage". Et voilà qu'un ancien coureur cycliste pro qui, depuis quelque temps dans les médias, s'érige en champion de la lutte antidopage (à l'en croire il est le seul coureur cycliste au monde à ne s'être jamais dopé !), s'en prend à la...double tasse de café : cette fois on devient un tricheur.

 

      Visiblement ce vertueux cycliste n'a jamais mis les pieds dans une épreuve pédestre. L'autre jour j'arrive au départ d'une banale course sur route. Comme c'est le cas dans des centaines d'autres "café offert gratuitement" aux participant(e)s, annonçe le dépliant. Un peu naze après 90' d'autoroute sous la canicule, j'attrape le gobelet tendu par la bénévole de la buvette  et je le vide d'une traite, sans me rendre compte que vu la hauteur du gobelet il devait y avoir la valeur de deux tasses : me voilà dans le rouge , un scandale ! 

 

     Mais le pire est à venir. Au 1er ravito j'attrape en vitesse un gobelet que je suppose contenir de l'eau : erreur c'est  du coca, un produit contenant de la caféine. Au bout de la table, encore assoiffé, je saisis innocement  un 2ème gobelet , toujours du coca : je devrais avoir honte ! Au second ravito je saisis un gel, l'incurgite (sans ressentir d'effet particulier)

en fourrant l'emballage vide dans ma poche : revenu à la maison je découvrirai la mention "riche en caféine": et c'est fabriqué par un "laboratoire" qui inonde de publicité toutes les revues de sports d'endurance (dont la revue à laquelle j'ai écrit comme expliqué plus haut),  l'horreur ! Je me souviens alors de ces petits salopards qui raflaient une poignée entière de ce gel sur la table du second ravitaillement.

 

   Enfin l'arrivée. Pour la récupération ils ont tout prévu : outre café et thé frais, la table est jonchée de boissons "énergisantes", dont la plus célèbre possède une écurie de course automobile : question caféine, de quoi réveiller un  mort ! Cette fois votre serviteur, ce drogué multirécidiviste, se contentera d'un verre d'eau gazeuse. Et tout cela se passe dans une épreuve organisée sous les réglements de notre Fédération nationale d'athlétisme.

 

      Un peu plus tard, après la remise des prix, en prenant l'APERO avec les anciens, on évoquait le bon vieux temps où on courait à 3' au kilo (20 km/h), en savates, avec des verres d'eau et des morceaux de sucre du commerce. En ce temps là on ne risquait pas de commettre des erreurs pharmaceutiques. Du coup nous sommes toujours là après de longues années de compétition, alors que nous voyons des trentenaires disparaître brusquement des pelotons : curieux, non ?

 

Michel DELORE

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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21 février 2010 7 21 /02 /février /2010 14:57

     La France sort d'une période de plusieurs semaines où d'abondantes chutes de neige accompagnées d'un froid persistant (sols dangereux car gelés) avec fort vent du nord-est venu de Sibérie ont mis à mal tous les plans d'entraînement course à pied laborieusement élaborés (parfois en payant très chers certains entraîneurs). Mon propre plan de préparation en vue de la Saintélyon de décembre (cela se prépare dès janvier !) et auparavant  en vue des 6 heures de Saint-Fons le 3 avril que je compte effectuer en marche athlétique (en plus de la condition physique il faut  soigner la technique ce qui ajoute à la difficulté), mon plan donc est vite passé dans la corbeille à papier...J'ai dû me rabattre sur une autre formule.
     Durant toute cette période il paraissait évident d'éviter les entraînements en extérieur.  Débauche d'énergie pour presque rien, risque d'asthme d'effort, voire troubles cardiaques pour certains avec cardiofréquencemètre parfois en folie, justifiaient  une autre méthode préconisée il y a des années déjà par le centre médico sportif de Lyon.
    Et cela m'a bien réussi : hier samedi, première sortie pédestre depuis 15 jours, et quel régal au Grand Parc de Miribel-Jonage (3000 hectares de nature préservée à 10 minutes de Lyon) suite à plusieurs séances d'ENDURANCE FONDAMENTALE effectuées dans mon appartement sur le Spibike (voir l'article sur ce blog). J'avais l'impression d'avoir derrière moi je ne sais combien de sorties d'entraînement pédestre, alors que c'était le premier à bon niveau depuis un mois !
 En plus de la séance hebdomadaire de  FC Max présentée dans mon article sur le Spibike,  voici le protocole que j'ai suivi et que vous pourrez adapter selon votre FCMax (fréquence cardiaque maximale) en débutant peut-être avec des BPM (battements cardiaques par minute) plus élevés que les miens : l'essentiel est de respecter le protocole et la progression régulière, prudente, qu'il préconise.

  Semaine 1
 séance avec 10' à 100 BPM suivies de 10' à 110, 10' à 120, 10' à 130, soit 40' (à 100 tours/minute sans aucun arrêt ce qui impose d'avoir à portée de main bidon d'eau et serviette-éponge pour la transpiration qui est abondante, même en short et torse nu), suivies de 5' au moins de récup en moulinant afin de redescendre aux alentours de 70 BPM.

  Semaine 2
 si on tient aisément les 130 BPM, prolonger 5' à 140, soit 45' (plus la récup).

   Semaine 3
si on tient aisément 5' à 140, effectuer 5' à 130 puis 5' à 140 et 5' à 145, soit 45' (plus la récup).

  Semaine 4
si on tient aisément 5' à 145, effectuer 5' à 120, 5' à 130, 5' à 140, 5' à 140, 5' à 150, soit toujours 45' (plus la récup).
  La formule consiste donc, après les 10 premières minutes d'échauffement, de maintenir une durée de 45' afin d'établir l'endurance fondamentale, puis de réduire semaine après semaine les durées de chaque palier. En respectant ce protocole tout en l'adaptant à son cas personnel certains coureurs montent très haut, aux alentours de 190 BPM.
  A 100 tours de pédales/minute (parfois on est à 95 puis à 105 quand on relance), SANS AUCUN TEMPS MORT durant 45' (c'est le principe), les yeux rivés en permanence sur la fréquence cardiaque, le compte tours et le chrono, c'est du costaud ! Si vous n'avez pas de compte tours, faîtes des essais en pédalant très vite, comptez les tours sur 20 secondes en regardant vos pieds, multipliez par trois et tâchez ensuite de maintenir ce rythme (on y arrive aisément). A effectuer plutôt le matin, avant l'inévitable fatigue de la journée. Attendre 30' avant de prendre la douche ou le bain (afin d'éviter tout malaise cardiaque), effectuer si possible une courte sieste car on est un peu "sonné"...Ce qui impose de n'effectuer ce type de séance qu'une fois par semaine et de "mouliner" les autres jours avec en plus abdos et étirements/assouplissements à domicile.
   A toutes et à tous bon courage !

                                                                                 Michel DELORE

 



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26 janvier 2010 2 26 /01 /janvier /2010 16:53
   Dans la réédition 2008 de mon livre "CYCLOSPORTIF" j'ai proposé en pages 50 et 51 une méthode d'entraînement hivernal sur vélo statique.  A la "mauvaise saison" et dans tous les cas pour faire remonter la FC MAX (la fréquence cardiaque maximale) qui tend à s'abaisser avec l'âge comme avec une insuffisance d'entraînement, pédaler sur un vélo statique (vélo de route monté sur des rouleaux ou ergocycle) constitue un remède extrêmement efficace.
   Après avoir utilisé quelque temps un ergocycle "Domyos" (marque de Décathlon), un modèle simplifié proposé pour 190 euros à l'époque, j'ai fait l'acquisition  d'un modèle plus perfectionné, le SPIBIKE du constructeur allemand Kettler proposé par Décathlon (499 euros), reproduisant assez fidèlement certaines conditions d'un entraînement sur vélo de route avec :
- selle de course souple, ergonomique, règable en hauteur (tige de selle) et en position longitudinale.
- guidon de course sur route (réglable en hauteur)  renversé, avec en plus la position "triathlon" (mains allongées vers l'avant plus deux accoudoirs).
- manivelles, pédales, cales-pieds;
- bidon avec porte-bidon.
- roue d'inertie avec manette de serrage afin de durcir progressivement le pédalage.
- tableau de bord multi-fonctions, avec, notamment, compte tour (très important) et cardio-fréquencemètre (prise du pouls sur l'oreille avec un fil à pince relié au tableau).
    La méthode proposée dans "CYCLOSPORTIF" apparaît donc tout à fait praticable avec le SPIBIKE. Mais, pour l'instant, afin de faire remonter ma FC Max qui avait sérieusement baissé ces derniers temps (et qui était sans doute l'une des causes de séquences d'arythmie cardiaque qui viennent de cesser au bout de quelques séances après lesquelles je suis déjà remonté à 160 BPM), je suis la méthode suivante : :
- échauffement  10' , pédalage facile, sans serrer la manette en élevant progressivement la cadence pour finir les dernières minutes à la cadence de 100 tours au niveau de 100 BPM (battements cardiaques par minute). A partir de 100 BPM le pouls va s'éléver plus facilement.
- maintenir ensuite cette cadence de 100 tours et faire monter les BPM ainsi :
  . 2'30" à 105
  . 2'       à 110
  . 1'30" à 115
  . 1'       à 120
  . puis 5 BPM de plus à chaque minute supplémentaire. Serrer progressivement la manette de la roue afin de durcir le pédalage mais  de telle sorte que soit maintenue la cadence de 100 tours/minute.
  L'objectif final (au bout de quelques semaines) sera de remonter  à plus de 160 BPM , le niveau initial perdu ces derniers temps.
  En cas de sensation d'étouffement, arrêt immédiat, retour au calme en dévissant la manette de serrage.
  Ne pas chercher à atteindre un niveau élevé dès le début : monter de 5 BPM par semaine est sage, si nécessare il vaut mieux consolider le nombre de BPM atteint la semaine prédédente en ne cherchant pas à le dépasser ; la semaine suivante on gagnera plus aisément 5 BPM.
   Pour conclure il va de soi que ce type d'exercice s'entend pour une personne sportive dont le coeur est en bon état de fonctionnement après passage d'un ECG d'effort (électro-cardiogramme) qui mesure le fonctionnement du coeur, et d'une échographie cardiaque (structure du coeur), deux examens auxquels, par sécurité,  tout sportif d'endurance devrait se soumettre chaque année avant de solliciter de son médecin le CNCI ,certificat de non contre-indication à la pratique de la course à pied ou (et) du vélo en compétition.
                                                                                                                                           
                                                                        Michel Delore
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14 septembre 2009 1 14 /09 /septembre /2009 21:32
    Seul ouvrage "grand public" sur la préparation et l'entraînement du cycliste,  mon "CYCLOSPORTIF",  qui a connu plusieurs rééditions, file vers les 30 00 exemplaires vendus. Ce lundi il est classé en 12ème position sur les 805 livres sur le cyclisme diffusé par Amazon France, et en seconde position de tous les livres sur l'entraînement route.. Samedi, au classement heure par heure, il s'est même trouvé en seconde position des ventes sur 805.
    Il est opportun de rappeler que "cyclosportif" est la contraction de "cyclotouriste sportif" : je m'adresse donc dans ce livre ,périodiquement remis à jour en fonction de l'actualité, à tous les cyclistes de loisir comme aux amateurs de courses populaires et de grands brevets ou raids cyclotouristes. J'ai pensé également aux adeptes du VTT marathon : départ à la fraîche, retour aux chandelles (ou peu s'en faut pour 100 km dans la nature !) : eux aussi sont des adeptes du cyclisme de grand fond, comme les "routiers", et leur entraînement  en endurance est à la base guère différent de celui de  ces derniers.
   Coureur à pied licencié FFA depuis 1957 j'ai pensé aussi dans ce livre aux adeptes de "l'entraînement croisé" course à pied + vélo, indispensable de nos jours autant pour progresser que pour éviter certains traumatismes dûs à la boulimie de kilomètres en course à pied...
  Le succès de ce livre écrit par un pratiquant (plusieurs dizaines d'entraînements VTT cette année en complément ou en remplacement de la course à pied) est aussi celui de mes conseillers de toujours : le Centre médico-sportif de Lyon, le Centre de médecine du sport de Lyon-Gerland animé par le docteur Jean-Marcel Ferret (médecin des bleus champions du monde de foot en 98), le docteur Catherine Guyot (médecin du Tour de France et de nombreuses épreuves cyclosportives).
   Alors si vous souhaitez en savoir plus sur la petite reine (on devrait l'appeler la grande reine !), n'hésitez pas à m'écrire.
  
Au plaisir de vous lire...

                                                                 Michel Delore

Le 3 octobre "Cyclosportif" est en 8ème position des 805 livres sur le vélo proposés par Amazon France et en 1ère position des livres sur la préparation et l'entraînement au cyclisme sur route.
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25 août 2009 2 25 /08 /août /2009 17:57

     Lors de la récente ascension de l'Alpe d'Huez en marche athlétique où je termine 3ème masculin j'ai utilisé une chaussure proprement révolutionnaire : la Nike  "100 km", poids record 135 grammes en 11 1/2 US  (pointure française 46) !
     Elle m'a rendu grand service sur les 14,2 km avec 9 % de pente moyenne de la course "Alpe 21", me permettant de combler une partie du handicap de l'âge et du poids (69 km avec 1,82 mètre contre les 50 à 55 kilos des deux filles classées avant moi, par exemple). C'est une vraie pantoufle : il est rare qu'une paire de chaussures se fasse aussi bien oublier !
    Il faut savoir qu'en marche athlétique, si n'existe pas l'impact de la course, ce qui permet d'utiliser des chaussures ultra-légères, on effectue entre 2 et 3 fois plus de (petits) pas qu'en courant. De ce fait la légèreté de la chaussure devient capitale, dans la mesure évidemment du confort et de l'efficacité.
   La "100 km" a été conçue par son inventeur dans un but évident de marketing. En principe, elle est prévue pour courir 100 km. Mais vu son peu de rendement pour la relance à la pointe, elle ne paraît pas conçue pour la "perf" en courant. En revanche pour la marche (du moins à mon niveau !) je la trouve super, moins performante certes que la redoutable Adidas Adizero avec fermeture par velcro (poids 215 grammes en 11 1/2 US) qu'utilisent les internationaux français de marche athlétique, dont Yohann Diniz, et que j'utilise d'ailleurs à d'autres moments.
   En 2007 la "100 km" m'a permis de terminer premier de la marche sportive de 15 km organisée dans le cadre de la course Marseille-Cassis : 1 h 31'50" avec l'ascension du col de la Gineste (7 à 9 % durant 10 km environ). J'avais pu "larguer" les derniers jeunots vers le 8ème kilomètre en me frayant un chemin parmi les centaines de  coureurs et coureuses les moins rapides partis 5' avant nous.
  Après la  mémorable grimpée d'Huez  ma 100 km (que je chausse seulement dans les grandes occasions) n'est pas usée. On en trouve encore quelques unes dans les boutiques spécialisées, en solde à un prix très bas,  si le coeur vous en dit...

                                                                                                                                                             M.D.

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24 août 2009 1 24 /08 /août /2009 14:22

Michel Delore et Catherine Dubois :
9 Victoires dans la Saintélyon,
8 pour Michel (avec un record à 5 h 15' en 1978),
1 pour Catherine en 2008
 
Record de Michel en marche athlé : 6 h 57'
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22 août 2009 6 22 /08 /août /2009 15:10

       Pratiquer le VTT sur terrain assez roulant, type chemin de halage ou route forestière, avec quelques "bosses" (et chicanes de piste cyclable) pour casser le rythme et provoquer des relances, le tout durant 60 à 9O minutes, à fond la caisse du début à la fin (après une courte mise en jambes) voilà ce que je préconise pour les coureurs à pied : que ce soit en période d'entraînement intensif pour les longues distances, que ce soit en cas de blessure. Ainsi,  incroyable mais vrai, cette année alors que j'ai été victime d'une élongation des ischios jambiers gauches suite à un affaissement de ma semelle correctrice, j'ai pu, suivant les conseils du dr Jean-Marcel Ferret (Centre de médecine du sport de Lyon-Gerland), m'entraîner en VTT un jour sur deux à raison d'environ 3O km sur mon circuit fétiche du Grand Parc de Miribel-Jonage (3OOO ha au nord de Lyon au bord du Rhône). Et je me suis ainsi maintenu dans une forme optimale.
     Et bien, me croirez vous, hier vendredi après l'épouvantable canicule de ces derniers jours qui faisait suite pour moi à 40 minutes passées samedi  dans l'ambulance de la Croix-Rouge au sommet de l'Alpe d'Huez (malaise avec hypotension à 84 une heure après ma 3ème place dans l'ascension en marche athlétique des 14 km depuis Bourg d'Oisans), je ressuscite littéralement. Ce que j'ai fait hier en VTT je ne suis pas sûr que je l'aurais réalisé en courant ou en marchant "athlétiquement" : mon circuit de 3O km, avec port du VTT sur l'épaule au pont de Cusset, à Villeurbanne, a été couvert en gagnant à nouveau une minute par rapport à la dernière sortie il y a trois semaines, soit 66'30" de "glisse"...
   Là, franchement, il faut se faire mal pour tenir le  35 km/h sur les cailloux des chemins et sentiers des bords du Rhône, il faut "mettre du braquet" mais pas trop : faire tourner les jambes le plus vite possible sans "mettre trop gros", ne pas dépasser une puissance de pédalage de 300 watts au delà de laquelle le cycliste prend trop de muscle, ce qui l'alourdira alors revenu en course à pied. Après 66'30" à plat sur le vélo vous finissez "naze", mais c'est une saine  fatigue après un entraînement de qualité suivi d'un bock de Grimbergen fraîche (merveilleuse cette bière belge fruitée avec une tranche de citron) dans le snack du Grand Parc géré par Michel Pakloglou, par ailleurs organisateur du semi marathon de Lyon.
   Merci aux amis loueurs de vélo à la Planète  Tonique (le chalet d'accueil du parc) : ils me choisissent le meilleur modèle possible, compte tenu que les modèles les plus récents se voient réservés aux unités (vélocipédiques) de gendarmerie et de police nationale qui silonnent ce merveilleux parc, à la recherche des loubards et des...exhibitionnistes !

                                                                                                                                               

 NB : 28 août 2010, un an plus tard, je viens de "tourner" en 66' juste, sans avoir l'impression d'être à fond. Même en vétéran on peut encore progresser ! Cela valait bien un double bock de la fameuse Grimbergen !

          21 octobre : 65'30", encore mieux. Mais maintenant je m'entraîne sur un nouveau parcours plus long où j'améliore mes chronos à chaque sortie malgré (hier 8/11/10) la tempête !

                                                                                                                                                     Michel Delore

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20 août 2009 4 20 /08 /août /2009 22:23
    Pour ceux et celles qui le pratique depuis longtemps, quoi de plus ennuyeux qu'un après-midi au stade pour un meeting d'athlé : des  "officiels" qui se prennent au sérieux, des athlètes régionaux  crispés comme s'ils disputaient la finale olympique de leur vie, pas de musique, de rares spectateurs qui s'ennuient à mourir, personne pour rigoler un peu, pour moi l'athlé comme çà, c'est chiant, et c'est comme cela depuis...1957 !!!  Le plus étonnant c'est que je reprenne encore une licence et que je revienne encore au stade, et parfois même comme concurrent...
  Mais voilà que de Berlin nous arrive la révolution : le plus grand athlète de notre époque, Bolt, ose faire le pître sur sa ligne de départ, quand ses concurrents ont l'air d'assister à leur propre enterrement. Il est vrai que, tellement sûr de sa supériorité, il peut se permettre de faire le clown : mais avec lui c'est déjà du grand art !
  Naturellement, parmi ses concurrents malchanceux il s'est trouvé des grincheux pour hurler au scandale : les pitreries du Dieu du sprint seraient, à les croire, indignes du sérieux qui doit accompagner une épreuve d'athlé, tellement sérieux que dans le monde entier les jeunes désertent les stades pour les courses sur route ou, plus "fun" encore, les trails et autres courses nature, voire les courses au village où, avec l'aubade de la fanfare,  presque tout le monde repart avec un lot, une coupe, une médaille ,après le pot  offert par monsieur le maire en l'honneur de  la course....
  Mais comme un bonheur n'arrive jamais seul, en cette historique soirée du 20 août où Bolt court en 19"19 les 2OO m , voilà que les trois meilleures sauteuses en hauteur, surtout Vlasic la gagnante, se mettent à imiter Usain après son saut victorieux à 2m 04. Voilà la conduite à suivre si dans l'avenir le CAR (comité d'athlétisme du Rhône) veut un tantinet garnir les (maigres) tribunes du stade de Parilly. Une suggestion, engager des pom-pom girls, pour commencer....
 
PS : si il y a eu des moments de franche rigolade à Parilly quand Paul Messner, le CTR et ancien international du demi fond, avec son inimitable accent alsacien prononçait son traditionnel "le centimètre haies à la chambre d'appel"....

                                                                                                                                                              M.D.
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20 août 2009 4 20 /08 /août /2009 15:07
    L'ascension de l' Alpe d'Huez est devenue légendaire : avec Paris-Roubaix  l'étape du Tour de France  qui s'achève là haut est l'épreuve cycliste la plus suivie dans le monde ! Chaque semaine elle est grimpée par des centaines de cyclistes auxquels l'office de tourisme de la célèbre station remet un diplôme ; une fois par semaine il existe une grimpée chronométrée en groupe. Avec Chamonix l'Alpe est la plus internationale des stations françaises de montagne.
    Et il se trouve que chaque année  à la mi août la station organise une ascension...pédestre "Alpe 21", du nom des 21 virages portant chacun une plaque commémorative (avec numéro, tel un chemin de croix !) au nom d'un champion cycliste vainqueur d'une étape du Tour au sommet de l'Alpe.
   La 25ème édition se déroulait cette année le samedi 15 août par une température saharienne, alors que l'an dernier les participant(e)s avaient eu droit au froid et à la grêle...400 participants d'une dizaine de nations sur la course, une cinquantaine sur la marche athlétique, l'Alpe attire les spécialistes de la course en montagne et des grimpées aussi difficiles que spectaculaires.
   Après une première victoire en 2001 dans l'épreuve de marche athlétique (après disqualification du premier qui avait couru) dans le temps de 1 h 44' pour 14,2km avec 9 % de pente moyenne, j'avais terminé second en 2002 en 1 h 45' . Revenu cette année je me classe 3ème après m'être littéralement défoncé dans les 4 dernières bornes par suite de la remontée du 4ème. Du coup je finis sur les talons de la 2ème femme, soit 5ème au général mais 3ème homme en 1 h 58'. En fait tout le monde reste loin de ses perf habituelles, puisque le vainqueur de la marche termine en 1 h 49'39", loin de son record en  1 h 37'.
   Un regret, cette épreuve, unique en son genre,  qui est un véritable monument a été jusqu'ici ignorée des magazines de
course à pied, dommage !

Résultats
course : 1 Ludovic Pelle (Run Alp 69) 1 h 03' 24" - Femmes ,Lisel Dissler (Altecsport 04) 1 h16'19"
marche : 1 Cazagero Torhabene 1 h49'39" - Femmes, Laurence Suisse 1 h50'48"

                                                                                                                                                            Michel Delore
Finalement "Running Attitude" vient de publier un compte rendu, mais rien dans "Jogging international".

               
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